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Amputation au XVIIIième

Une amputation au XVIIIe.

Bien qu’il soit rare que la cause du décès soit mentionnée dans les actes de sépultures de Bourg-Pol-Muzillac, on y trouve parfois quelques précisions surprenantes.

C’est le cas lors du décès de Jacques Cocher. Jean-Jacques-Antoine Le Didrouc, recteur de la paroisse de 1742 à 1763, nous apprend que ce paroissien de Noyal, âgé de 45 ans, est décédé « à la suite de l’amputation d’une jambe« .

A cette époque deux chirurgiens vivent à Muzillac : Nicolas Gorré, maître-chirurgien, et Charles Picot, chirurgien-juré (qui a donc prêter serment).

Ceux-ci ont certainement été formés dans l’une des 400 communautés de chirurgiens existantes en France à partir du XVIIIe siècle. Chacune de ces communautés est dirigée par un lieutenant appelé « premier chirurgien du roi » : il a la charge de veiller aux compétences des jeunes acceptés dans la profession. En 1731, à Paris, la société académique de chirurgiens, qui prendra le nom d’Académie en 1749,donne des lettres de noblesse à la profession.

La gravure ci-dessus permet d’apprécier l’opération endurée par Jacques Cocher.

Sources :
registres des sépultures de Bourg-Pol-Muzillac en depot aux A.D.M,
gravure : Lorenz Heister, Institutions de Chirurgie, edition JJ Niel Avignon 1770.

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