Drôle de paroissienne ….une fois en 1886
1886 Vol à la glue dans un tronc d'église par une marchande ambulante belge, selon le journal "Le progrès du Morbihan"
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Constant Le Ray est né le 13 février 1878 à Muzillac, fils de Hyacinthe, journalier-carrier, et Marie-Céline Pocreau. « Il débute sa carrière professionnelle comme professeur dans une école d’hydrographie à Paimpol puis quitte sa Bretagne natale pour se rendre en Angleterre où il enseigne, durant plusieurs années, à l’Ecole Berlitz à Bermingham.
De retour dans son village, toujours épris d’évasion et d’exotisme, il demande à partir pour les Colonies Françaises d’Amérique.
Au début de l’année 1911, Il est envoyé à la Martinique, affecté à l’école primaire de la commune de Saint-Joseph. Le 18 novembre 1911 il épouse Anthuse Louise Lise.Il occupe plusieurs postes en divers lieux de l’île avant de s’établir en 1920 au Vert-Pré. Il y passera le restant de sa vie, transformant profondément ce hameau de la commune du Robert.
A son arrivée, le Vert-Pré était un bourg replié sur les hauteurs et particulièrement mal famé. Les crimes y étaient fréquents, et le taux de scolarisation très bas. L’école comprenaient 105 élèves répartis en deux classes. Les enfants étaient appelés à travailler auprès de leurs parents dès l’âge de 10 ans.A force de persuasion, Constant le Ray convainquit les parents de l’importance d’instruire leurs enfants. Chaque année, il réussit à faire obtenir le fameux Certificat d’études à plusieurs enfants du hameau. Ceci ne fit qu’encourager les parents à scolariser leurs enfants. Quinze ans plus tard, à sa mise en retraite, l’école comptait 425 élèves et 7 classes.
En parallèle de ses activités d’instituteur, Constant le Ray s’est beaucoup investi au niveau politique, citoyen et religieux pour le Vert-Pré.Il travailla sans relâche au développement de ce bourg, organisant quêtes, manifestations publiques et intéressant à son œuvre maires, conseillers généraux, notabilités de passage (dont Franklin Roosevelt en 1946 qui déclara: « le paradis terrestre est au Vert-Pré »), gouverneurs de l’île etc…. Il obtient l’électrification et l’asphaltage des rues, la distribution d’eau potable, la construction d’un cimetière, l’établissement d’un dispensaire, la création d’un bureau d’état civil, d’une cantine scolaire… Suite à cela, une boulangerie, une boucherie, un magasin de tissu et quelque épiceries ouvrirent leurs portes dans le bourg. Un bus fit désormais le service des passagers entre le Vert-Pré et Fort de France.
Enfin, avec l’aide de ses élèves et des paroissiens, il érigea l’église du Vert-Pré.Constant Le Ray souhaitait que le Vert-Pré deviennent une commune à part entière. Il ne put aboutir à ses fins sur ce projet qui demeura son grand regret.
Constant Le Ray, qui se définissait comme un « breton créolisé » est décédé le 29 janvier 1957 dans son jardin.En 1978, le collège du Vert-Pré a pris le nom de Constant Le Ray en son honneur.«
Extrait des sites :
http://site.ac-martinique.fr/clgconstantleray et
https://sites.google.com/site/constantleray/home
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