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Patrimoine et frangipane

La boulangerie Ribot d’Ambon en 2015 puis la boulangerie Ty-Bihan de Muzillac en 2016 ont choisi d’allier patrimoine et pâtisserie : les fèves cachées dans leurs galettes des rois présentaient des reproductions de cartes postales anciennes du début du XXe siècle !

Une façon insolite de redécouvrir la place Saint-Julien, la place du Marché et le quartier de Penésclus.


« L’emploi de la fève remonte aux Grecs, qui se servaient de fèves pour l’élection de leurs magistrats. Les Romains se servant du même moyen pour élire le maître des Saturnales (sept jours pendant lesquels la hiérarchie sociale et la logique des choses peuvent être critiquées sinon brocardées et parodiées), cette coutume païenne fut longtemps combattue par l’Église avant de la remplacer par l’enfant Jésus longtemps cherché par les Rois mages. À la fin du XVIIIe siècle, apparurent les fèves en porcelaine. Sous la Révolution, on remplaça l’enfant Jésus par un bonnet phrygien. Les graines de fève furent systématiquement remplacées en 1870 par des figurines en porcelaine ou – plus récemment – en plastique. Actuellement, si on trouve toujours de vraies fèves, il existe une multitude de fèves fantaisie que collectionnent les adeptes de la fabophilie. »

Sources : boulangerie Ribot (Ambon), boulangerie Ty-Bihan (Muzillac), Wikipedia.

La boulangerie « Ty Bihan » a refait une opération patrimoine en janvier 2019 et des collectionneurs se sont déplacés pour en acheter.

Les Seiz Breur et l’église Sainte Thérèse de Muzillac.

Au total une soixantaine d’artistes ont participé à ce mouvement de rénovation des arts appliqués en Bretagne dans la première moitié du 20ièmesiècle.Dans la mouvance régionaliste, ils avaient pour objectif de nourrir une créativité contemporaine par des traditions culturelles.Ils ont choisi un nom «Seiz Breur» (traduction bretonne des Sept Frères). C’est le titre d’un conte collecté autour de Loudéac, où les enfants étaient sauvés par les sept saints fondateurs de la Bretagne. Ce groupe s’est constitué pour réaliser le pavillon «Ty-Breiz» de l’exposition universelle de 1925 à Paris.Il regroupait des artistes en peinture, sculpture, architecture, ébénisterie, textile et dessins pour le profane, en statuaire, vitrail, mobilier religieux pour le sacré.

Membre des Seiz Breur, Marguerite HURE a conçu et posé, en 1948, les vitraux de l’église Sainte Thérèse. Elle a stylisé avec des losanges colorés

•les principales étapes de la vie de Sainte Thérèse:

Est : coloris pâles pour symboliser l’enfance de Ste Thérèse.

Ouest : coloris chauds pour vie cloitrée de la jeune religieuse.

Nef et chœur : couleurs pour pluie de rose et vie de la sainte.

•et le personnage de St Pol dans le déambulatoire.

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