
La corderie
Sur l’actuelle route de Péaule, au lieu dit « La corderie », existaient une chapelle & un cimetière affectés aux cordiers. Les cordiers étaient considérés comme les descendants [...]
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« En 1898 fut fondée la Compagnie des chemins de fer du Morbihan (C.M.), qui décida de la construction de la ligne Locminé-Vannes-Surzur-La-Roche-Bernard. Suite à ces travaux, la ligne fut ouverte en mars 1903, desservant Muzillac au départ de Vannes. La gare et les services annexes (hangars), se trouvaient à l’emplacement actuel des logements d’accueil d’urgence. Un passage à niveau coupait la route de Billiers près de l’école des garçons, écoles des Poupikans désormais.Les transports, dans cette première moitié du XXe siècle, se faisaient sur de courtes distances et lentement. Par exemple, il fallait deux heures pour effectuer le trajet Vannes-La-Roche-Bernard (44 km), pour un prix de 4,50 francs en 1932 (équivalent à 5 kilos de pain). Une connexion avec les chemins de fer de la Loire-Inférieure (Loire-Atlantique) existait et les voyageurs pouvaient se rendre à Saint-Nazaire en empruntant le viaduc de La-Roche-Bernard. Le trafic ferroviaire commença à baisser dans les années trente, concurrencé par le développement des lignes d’autocars. La compagnie des chemins de fer décida la suppression de la ligne en 1938, mais la guerre retarda cette échéance en raison de la pénurie de carburant.En 1948 l’abandon de cette ligne devint définitif. De l’ancienne voie de chemin de fer subsistent encore des tronçons aménagés en sentiers balisés, notamment entre la rivière Saint-Eloi et Ambon, d’une part, et Saint-Isidore et Diston en Arzal, d’autre part. »
Au fond à gauche l’hôtel-restaurant J. Brohan. A droite, devant la gare, le « cabinet d’aisance » aujourd’hui disparu. |
Dans les années 20, des familles muzillacaises attendent l’arrivée du train ! Aujourd’hui le bâtiment a été transformé pour servir de logement d’accueil d’urgence. |
Sur la carte postale du haut : les cheminots faisant le plein d’eau de la locomotive Pinguely. Cette locomotive roulait à 30 km/h. |
Sources :
– cartes postales anciennes collection privée
– Texte extrait de « Si Muzillac m’était montré… », Histoire et Patrimoine de la Ville de Muzillac, en vente à la Médiathèque de Muzillac (10 €).
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