Muzillac en pays bretonnant?
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Le costume traditionnel est un élément du patrimoine de chaque région. Autrefois, il permettait d’identifier l’origine du porteur, maintenant les tou- ristes demandent à voir le costume breton qu’ils considèrent comme une richesse.
Vers 1840, F.H. Lalaisse a réalisé des croquis à la demande de la maison d’édition Charpentier de Nantes. Republiés en 1985, ils nous permettent d’observer de nombreux détails comme par exemple à Lauzac’h
Vers 1880, les coiffes s’allègent, s’amenuisent. Dans notre région, la “gallaise” était une coiffe de toile blanche dont les ailes pendaient sur les épaules. Progressivement, la toile a été remplacée par de la dentelle dont la largeur variait selon les communes (moins large à Muzillac et Arzal). La technique pour poser les épingles variait selon les communes. Une femme restait fidèle à l’habit de son pays d’origine. Dans une même commune, plusieurs coiffes pouvaient se côtoyer. Sur une carte postale du pardon de Brouël à Ambon, on peut distinguer quatre coiffes différentes :
pays de Vannes avec le châle, la guimpe, les manchettes. Le châle se posait en carré et non en pointe. Le costume masculin était proche de celui d’Auray et de Vannes avec veste et gilet court à col droit; une petite bande de velours ornait le costume. Le chapeau à gui- des avait remplacé le grand chapeau très large. Les habits variaient selon les périodes de la vie. Les petites filles portaient le bonnet jusqu’à la communion solennelle. A cette occasion, elles revêtaient un costume traditionnel entièrement blanc et la coiffe. Les familles étaient pauvres et la confection d’un habit de fête revenait cher, ce qui incitait certaines jeunes fil- les à vendre leurs cheveux. Quelques soeurs utilisaient la même robe, chacune à leur tour. Pour les petites messes, une jupe et un caraco suffisaient. Vers 1920, la blouse, souvent de couleur bleu foncé, a été adoptée. Elle servait surtout à protéger les autres vêtements mais, les hommes l’enlevaient pour aller à la messe. Vers cette date, les robes raccourcirent jusqu’à mi mollets ; la surface du velours augmenta. Chacun essayait de faire mieux que son voisin mais sans dépasser son rang social. L’homme abandonna le costume traditionnel de mariage après 1920. La femme le porta jusqu’en 1940. Le châle était en tulle blanc, le tablier brodé. Les tissus ont varié selon les périodes et les arrivages chez les couturières locales. Pour symboliser la pureté, la mariée portait un diadème de fleurs d’oranger. II était acheté chez le bijoutier comme les alliances.
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