Constant LERAY en Martinique
Constant LE RAY enseignant en Martinique
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Le 19 août 1873, la Division de la Sûreté générale du Ministère de l’Intérieur, basée à Versailles, « accorde à la société du Cercle littéraire de Muzillac l’autorisation de se constituer légalement ».
L’objet de cette société est défini ainsi dans le règlement
« la chambre de lecture de Muzillac est une société purement littéraire et d’agrément et portera le titre de Cercle littéraire de Muzillac. Le nombre de ses membres est fixé à cinquante… Nul ne peut être présenté pour faire partie de la société s’il n’est âgé de 21 ans révolus ou marié… les discussions religieuses et politiques sont expressément défendues dans l’intérieur de la chambre. »
Un seul article mentionne le côté littéraire de la société :
« Les livres, brochures, revues et journaux appartenant à la chambre y resteront déposés, seulement les journaux après y être restés pendant 2 jours au moins, pourront après ce délai être portés aux membres malades qui les auraient fait demander. »
Les activités principales de la société semblent plutôt tournées vers l’agrément ; un des articles précise : « Les enjeux des parties devront être modérés et les rétributions à payer pour le billard, pour les cartes, seront fixées par un tarif délibéré et arrêté en assemblée générale et affiché dans les salles des jeux ».
En réponse à la demande de création de la société, une observation sera émise par le préfet :
« Le cercle projeté serait, dit-on, placé au-dessus d’un café. Je verrais dans ce voisinage de sérieux inconvénients pour la police du débit. Les habitués sortant après l’heure de fermeture ne manqueraient pas de se dire membres du cercle. J’ai dû, M. Le Maire, vous soumettre cette observation à laquelle je vous prie de vouloir bien répondre. »
Déjà, à cette époque, les nuisances nocturnes semblent être une préoccupation.
La réponse du maire n’a pas été conservée dans le dossier des Archives départementales.
Fin 1880, un déficit « à cause du peu de ressources » sera présenté lors de l’assemblée générale : la dissolution de la société sera votée.
Parmi les membres fondateurs, on trouve les notables du canton et des commerçants de Muzillac :
– le comte d’Andigné père (président), Glais père (vice-président), Philippe Auguste notaire (trésorier), Mauduit fils clerc de notaire (secrétaire), Guillon agent voyer, Taoc négociant, Mauduit Urbain père notaire, Vallet, Burgault Prosper, Gourhel François maître boucher, Martineau Frédéric capitaine en retraite, Ecorchard André docteur médecin, Lorois E propriétaire à Broël Arzal, Burgault E propriétaire à Boissignan Noyal-Muzillac, Marquis de Barbeyrac de Saint-Maurice Gaston du Guerno, Vicomte d’Andigné de Kervézo, Boterf minotier à Penmur, Jégo Lucien greffier de paix, Rivière Louis horloger, Glais Jules fils, Bodo Charles, Thubé Amédée receveur de l’enregistrement.
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