Pierre Le Pocreau combattant volontaire
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Je m’étais engagé dans la résistance en janvier 1944 à l’âge de 19 ans. On était un petit groupe de Séné à Botsegalo, puis dans la forêt de Floranges. On faisait sauter des lignes de chemin de fer pour bloquer les divisions allemandes. L’armement était minable….on avait des Mauser et des mitraillettes ou fusil mitrailleur qui avaient été parachutés à Botsegalo ou au bois de Floranges.
J’avais signé un engagement pour la durée de la guerre.
Du maquis, on est venu à Vannes en 44, pour la libération mais on est tombé sur une colonne allemande près du champ de manœuvre du coté de St Avé. Ca a bardé…….
Ensuite, on est parti au château de Prières
A partir de Penlan, en face de Pénestin, il y avait des postes de garde : Penlan, Les Granges, Le Guernehué, Coëtsurho. Dans un poste en bord de Vilaine, on avait une mitrailleuse allemande mais on ne savait pas s’en servir. A la pointe de Penlan, on était dans le phare. C’était sinistre la nuit.
Ils nous canardaient…de temps en temps. Dans la maison au pied du phare de Penlan, les allemands avaient amené un piano, on essayait d’en jouer. Lors d’une alerte, on se précipite au poste et cette maison au piano a été bombardée. On a eu chaud….
Le jour du débarquement, j’étais à Penlan. On voyait des chalands…..mais on n’avait pas de téléphone. Les allemands étaient debout sur les chalands, on croyait qu’ils venaient se rendre….
Je suis parti prévenir les gars d’un poste pour qu’ils se replient.
Jo LE GAC et une infirmière auraient été blessés….
Les américains sont venus voir simplement, sans participer au combat….
Après, les français ont fondé un régiment 8ième Génie (transmissions) avec du matériel. Ils m’ont appelé pour le téléphone car j’étais électricien. Les membres étaient des FTP de Lorient.
Quand les allemands se sont rendus, les prisonniers ont été occupés à travailler dans des camps.
Notre régiment a été déplacé dans l’Indre à Châteauroux.
Après la guerre, je suis parti déblayé Lorient.
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